Pas moins de 57 bateaux sont inscrits à la 8e édition des Voiles de Saint-Barth du 10 au 15 avril 2017. Parmi eux, une flotte de huit voiliers de la Volvo Ocean Race,(anciennement Whitbread Round the World) : les VOR 60 et les VOR 70.
Saint Barth quatre VOR 60
Quatre VOR 60 (bateaux utilisés pour la course entre 1993 et 2002) et autant de VOR 70 (unités produites de 2005 à 2012). Chez les 60 pieds, l’on retrouvera ainsi l’équipage Lituanien d’Ambersail (ex Assa Abloy 1 dessiné par Bruce Farr et mis à l’eau en 2001). Déjà présents aux Voiles en 2015 et 2016, Przemyslaw Tarnacki et ses hommes reviennent, en effet, pour la troisième fois consécutive sur l’évènement, avec l’ambition de faire mieux que 6e et 5e, leurs précédents résultats dans la classe des Maxi 2.
Reste qu’à coup sûr, la petite bande du Britannique Chris Stanmore-Major sur Challenger, leur donneront du fil à retordre. Ce VOR 60 construit pour l’édition 1997 de la Whitbread qui n’a finalement pas effectué de circumnavigation faute de financement suffisant à l’époque, et qui s’est, par conséquent, retrouvé enfermé durant de longues années dans un hangar avec seulement quelques rares tickets de sorties pour la Newport – Ensanada Race ou la Transpac, a entièrement été « re-fité » en début de saison dernière et est aujourd’hui tout à fait compétitif.
Idem pour Esprit de Corps IV de Gilles Bardot, mais aussi Esprit de Corps II de Georges Leblanc, ce plan Farr datant de 1996 ayant notamment bouclé la Whitbread 1997-1998 en troisième position sous les couleurs de Swedish Match avant de remporter la fameuse Sydney – Hobart 1999 sous le nom de Nokia puis d’être rebaptisé Esprit de Corps II il y a deux ans.
Saint Barth la bagarre des VOR 70
Chez les 70 pieds on peut commencer par citer SFS II. L’ex Puma de Ken Read lors de la Volvo Ocean Race 2011-2012, sistership de Groupama 4, le bateau vainqueur de cette édition, affiche un formidable ratio poids – puissance. Mieux, il peut compter sur toute l’expérience de Lionel Péan pour être poussé à son maximum, même si, selon le vainqueur de la Whitbread 1986 la concurrence s’annonce rude:
Nous allons nous retrouver à quatre VOR 70, c’est-à-dire à quatre bateaux avec les mêmes problématiques. Cela sera forcément très stimulant, surtout qu’avec les histoires de rating, les VOR sont plutôt défavorisés par rapport aux Maxi qui courent dans la même classe. Outre le fait de bien figurer au général, terminer premier VOR 70 sera évidemment un challenge pour nous au sein de la flotte des Voiles de Saint-Barth. Nous savons que les régates seront relevées car nous sommes tous très proches en termes de performances.