Ce joli Cat Boat, facile à manœuvrer et très marin, est une extrapolation du célèbre « Loup ». Un magnifique exemple de collaboration entre un charpentier de marine hors pair et une architecte d’intérieur qui ne veut pas lâcher la barre.Texte : Émeric Robinson avec France Gaignoux. Photos : FG. Plans : François Chevalier.
Le Loup est né sur les bords du bassin d’Arcachon, à l’initiative de yachtsmen cherchant, en ces temps de crise économique, une alternative au monotype 6 MJI. À la suite d’un concours, c’est le plan d’un certain architecte naval, Salmoiraghi – dont le prénom s’est perdu dans les archives du yachting – qui fut choisi. Avec ses 5,50 mètres de longueur de coque, 2 mètres de largeur maximale et 20 m² de toile, ce dériveur, né en 1931, est un sportif. Il connaîtra un beau succès et des histoires d’amour qui durent.
Parmi les chantiers récents ayant entretenu la flamme, on retrouve celui de Franck Roy. C’est vers lui que se tourne, en 2008, France Gaignoux, architecte d’intérieur, pour faire construire un Loup avec une coque non plus en bois, mais en composite. Son programme : régater avec des amis dans l’archipel de Bréhat, dans les Côtes d’Armor, et profiter de balades en solitaire au milieu des rochers. Vive la dérive !
Pour un passionné de voile, plusieurs options existent pour continuer à naviguer malgré le poids des ans et la difficulté à manœuvrer un bateau devenu peu à peu trop lourd : solliciter les amis pour être plus nombreux à bord? Contempler son bateau au loin tout en guettant, à coups d’œils insistants l’annonce d’un temps «de demoiselle» sur les prochains bulletins météos? Changer le plan de voilure de son canote. Ou inventer autre chose?
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