La cinquième édition des Dames de Saint-Tropez réunira du 6 au 8 mai 2016 environ vingt voiliers de tradition avec à leur bord, des équipages essentiellement féminins, avec cette année plus de 80% de navigatrices sur le pont.
Limitée à dix-huit, voire vingt bateaux maximum, cette épreuve organisée par la SNST se veut intimiste, sportive et conviviale. En 2012, huit voiliers étaient en lice. Depuis trois années, c’est un tel succès que les inscriptions se font sur invitation et à guichet fermé. Pour cette 5ème édition, dix-huit voiliers sont pré-inscrits ; huit bateaux de plus de 17 mètres et onze bateaux de moins de 17 mètres qui régateront sous le contrôle d’un Comité de course essentiellement féminin mené par Michelle Urando.
Parmi la flotte, les habitués pour qui ce sera la 5ème participation ; Amadour de 1938, Djinn de 1934, l’ancien yawl de JFK Manitou de 1937, le concordia Savannah avec la styliste britannique Amanda Wakeley à la barre ou encore le magnifique Plan Fife Moonbeam III de 1903 avec à bord son tout nouveau et heureux propriétaire, Carsten Gerlach un passionné de vieux gréements et de régates, qui se confie dans une interview disponible dans le dernier numéro de Yachting Classique (numéro 68 printemps 2016, disponible en kiosque).
Dames de Saint-Tropez : qui pour succéder à Oriole, Oiseau de feu et Yanira ?
Autres coutumiers de l’épreuve, les cotres Maria Giovanna II, notamment vainqueur du Trophée Rolex lors des Voiles de Saint-Tropez 2015, Nagaina, le sloop Ratafia sans oublier les redoutables adversaires qui ont déjà remporté l’épreuve dans leur groupe sur les voiliers Djinn, Eva, Manitou, Oiseau de feu, et Yanira.
En lice également, EsparII, Ilaria, Palynodie et Skylark de 1937 dont c’est la deuxième participation ainsi que des nouveaux venus à cette régate des dames de Saint-Tropez, mais qui ne sont pas des inconnus sur le circuit méditerranéen de yachting classique: St Christopher, Irina VII de 1934 et le plus ancien de la flotte, le Lulu plan de 1897.