Jean Luc Van Den Heede est définitivement entré dans la légende de la voile hauturière, en arrivant ce mardi 29 janvier 2019 aux Sables d’Olonnes après un tour du monde « à l’ancienne » 50 ans après Robin Knox Johnson, qui était présent sur le ponton pour accueillir, le navigateur français de 73 ans.
c’était une course étrange, je pensais qu’avec les 6 bateaux identiques nous allions régater, mais à la sortie de l’Atlantique je me suis retrouvé seul, et j’ai traversé les 40e , puis l’océan indien seul, comme lors de mon tour du monde contre les vents.
Van den Heede : Chavirage
le chavirage m’a fait perdre 5 jours. Je pensais que le mat était foutu, mais je me suis dit que foutu pour foutu autant continuer et s’il cassait définitivement je serait revenu avec le gréement de fortune. En tout je suis monté 7 fois dans le mat et suis resté sous toilé.
Cette course est plus une question de moral que de physique, il faut être en phase avec soi même, mais c’est ma première et dernière.
Ce qui m’excitait dans ce projet c’est que c’est une histoire de légende. j’ai toujours suivi ces histoires de voile depuis Slocum, j’ai rêvé de Bardiaux et de tout ceux qui nous ont précédé. Cette course c’est le retour aux vraies racines de la navigatio.n
Avant sa victoire Jean-Luc Van Den Heede, à l’orée du golfe de Gascogne, a dû subir de longues heures de calme blanc dans la journée de vendredi avant de devoir affronter pour ses derniers milles une tempête particulièrement musclée. Vendredi en début d’après-midi, Jean-Luc Van Den Heede était pointé à un petit nœud de vitesse, et ce, plusieurs heures durant. Compte-tenu de son gréement fragilisé, on pouvait imaginer une avarie majeure jusqu’à ce que l’information finisse par tomber : le navigateur sablais était tombé dans un trou de vent, une petite bulle anticyclonique qui le laissait voiles battantes au large de la péninsule ibérique. Paradoxe ultime d’être scotché, alors que se profile une dépression particulièrement virulente qui promet de rendre les derniers milles de course très inconfortables.
VDH a du composer dans le Golfe de Gascogne avec des vents moyens supérieurs à 40 nœuds, des rafales à plus de 50 nœuds et surtout une mer formée et des creux de plus de huit mètres.
Jean-Luc on the stage
Publiée par Golden Globe Race sur Mardi 29 janvier 2019
Alas the Man brought it Home. Very thankful for his Safe voyage and very Admirable of his Tremendous Sea manship.