Alors que le trio de tête débute sa traversée du Pot-au-Noir le 18 juillet 2018, Jean-Luc Van Den Heede est remonté à la 2e place de la Golden Globe Race 2018 et réduit l’avance du Français Philippe Péché à 24 milles alors que le Hollandais Mark Slats se positionne au plus proche de la côte sénégalaise. Slats sur son Rustler 36 Ohpen Maverick qui avait pêché un beau thon – sa première chair fraîche depuis le départ – et bénéficie de vents plus forts près des îles du Cap Vert. Van Den Heede (Rustler 36 Matmut) suit un parcours médian entre les deux.
Le reste de la flotte de la Golden Globe Race 2018 est maintenant étalée sur plus de 500 miles devant le Pot au Noir. Une lutte serrée se développe au milieu de la flotte avec seulement 47 miles séparant Susie Goodall (Rustler 36 DHL Starlight) qui remonte maintenant à la 5e place, et une 9e place pour Uku Randmaa (Rustler 36 One and All.
Gloden Globe Race : les abandons
À l’arrière de la flotte de cette course autour du monde à l’ancienne, Nabil Amra, le Palestinien basé aux États-Unis et naviguant sur le Biscay 36, Liberty II, a officiellement annoncé qu’il se retirait de la course le 18 juillet après avoir atteint Tenerife. Nabil Amra, qui avait rapporté lundi qu’une soudure avait brisé son régulateur d’allure a pris la décision de ne pas continuer. Alors qu’il se frayait un chemin à travers les vents de 35 noeuds en route vers Ténérife, le Palestinien en a assez :
Le vent et les vagues dans les dents … la voile est plus agréable avec des amis (puis quelques heures plus tard) violemment malade maintenant.
Son compatriote américain Istvan Kopar a également annoncé son intention de faire escale aux îles du Cap-Vert pour remplacer le régulateur d’allure de son Tradewind 35, Puffin, et de rejoindre le français Antoine Cousot dans la catégorie Chichester, réservée à ceux étant obligés de faire un arrêt durant leur circumnavigation en solitaire.
Vous n’avez aucune idée, même en lisant le livre de Moitessier, sur ce que c’est que d’être seul
Cousot s’est arrêté dimanche à Lanzarote en se plaignant que son régulateur d’allure ne pouvait pas contrôler son Biscay 36, Métier Intérim, mais après deux jours passés au port, il est devenu clair en quittant la Marina Rubicon mercredi après-midi, que sa décision de descendre dans la catégorie Chichester, était autant psychologique que mécanique.
Dans une interview franche avec les organisateurs de course, Cousot a dit:
j’avais besoin de faire une pause juste pour soulager la pression. C’était important pour moi de m’assurer mentalement que tout fonctionne … Et c’était bien de prendre un hamburger et une bière!
C’est un défi personnel – une grande aventure. Vous n’avez aucune idée, même en lisant le livre de Moitessier et ceux des autres navigateurs en solitaire, sur ce que c’est que d’être seul. Ils parlent de la mer et de l’environnement, mais ils ne parlent pas de ce qui se passe à l’intérieur.
Cousot avait prévu de repartir le 17 juillet, mais le déjeuner s’est enchaîné suivi d’une sieste l’après-midi, et il a finalement renoncé à ses liens avec la terre ferme à 17h00. (communiqué de presse). Sur les 18 concurrents au départ il n; en reste que 12 dans la course proprement dite.