Manque de vent au deuxième jour des régates Royales de Cannes. Les quatre-vingt-un yachts classiques s’ébrouaient difficilement dans un flux éthéré de Sud à Sud-Est de 3 à 5 nœuds.
Régates Royales de Cannes : à la recherche d’Éole
Objectif des marins: trouver la bonne veine de brise pour atteindre la première des marques de ce parcours triangulaire (à l’origine) en baie de La Napoule ! Au point que toute la flotte se retrouvait compactée au large de la pointe du Barbier, dans l’Ouest de l’île Saint-Honorat…(communiqué de presse)
C’est finalement le 23mJI Cambria qui s’impose en temps réel lorsque le Comité de Course décida de réduire le parcours devant la pointe de Saint-Marc, au pied de Théoule-sur-Mer…
Un triangle réduit à un grand « V » inversé comprenant un louvoyage laborieux suivi d’un grand largue sous spinnaker. Dans son tableau arrière, seuls pointaient le 15mJI Mariska et quelques persévérants qui avaient réussi à grappiller mètre par mètre les encablures qui leur manquaient pour contourner la première bouée. Une bouée noyée sous une chape de plomb, sans un souffle vaillant que certains mirent des heures à enrouler. Car une fois la marque débordée, le zéphyr reprenait un poil de vigueur pour un long bord de spinnaker vers l’arrivée de ce parcours réduit.
Dragon Tofinou et 5.5mJI: une seule manche
Du côté du golfe Juan, la météo n’était pas plus favorable pour enchaîner les manches ! Ce petit souffle poussif mettait à rude épreuve les nerfs des équipages de Dragon.
5.5mJI et aux Tofinou, ils ne bénéficiaient eux aussi que d’un seul coup de canon en raison de la faiblesse du vent. Des cinq prétendants, le Suisse Andreas Dyhk Petersen (Otto) s’extirpait le mieux de ce plan d’eau bien trop tranquille parmi les Métriques tandis que le Britannique Edward Fort (Pippa) habitué des Régates Royales-Trophée Panerai, reléguait les trois équipages français dans le tableau arrière de son Tofinou 9.5.